Quand on pense à la dégustation d’huîtres, on a l’image en tête de petites cabanes l’été, ou d’un bon plateau au moment de Noël. Mais le métier ne se limite évidemment pas à ces 2 saisons !
Et nous avions envie de découvrir leur quotidien à une période de l’année plus calme… Enfin c’est ce que nous croyions ! On vous emmène avec nous, à la rencontre des gens de mer, comme on dit ici.
A la rencontre d’Hubert et Eloi dans le village secret du Four
Le Four est l’un des premiers villages de la Presqu’île, et pourtant peu s’y aventurent à part les fans de coins insolites. Nous arrivons tôt dans la matinée pour une balade dans ce tout petit village, accueillis par un ciel aux couleurs magnifiques.
On aperçoit Eloi qui arrive en chaland, et à ce moment précis, on se dit qu’il a la chance incroyable de voir ces couleurs tous les jours ou presque.
Hubert et Eloi ont ramené de leur parc des poches (des ambulances de leur petit nom) remplies d’huîtres. A terre, ils vont les trier en fonction de leur taille avant de les replonger dans le Bassin. Elles mettront 3 ans avant d’être servies dans vos assiettes. Quand on sait qu’un ostréiculteur peut produire plusieurs tonnes d’huîtres par an, on imagine le travail !
Le temps passe sans même s’en apercevoir. Au bout d’une heure, nous quittons à contrecœur nos deux ostréiculteurs. C’est qu’ils ont encore beaucoup de travail pour préparer les fêtes de fin d’année ! Rendez-vous à la belle saison pour une dégustation d’huîtres dans leur cabane les pieds dans l’eau !
Direction le village ostréicole du Cap Ferret
Nous voilà dans le village du Cap Ferret, avec ces images que nous adorons toujours autant : les jolies cabanes avec vue sur la Dune du Pilat, la plage du Mimbeau…
Ici aussi, tous les ostréiculteurs s’affairent à préparer la saison prochaine, sans oublier Noël qui approche à grands pas, les marchés d’hiver et la saison prochaine.
On s’arrête à la cabane à huîtres du Mimbeau. A l’étage, le poêle à bois tombe à pic avec les premières fraîcheurs. On se réchauffe en attendant notre plateau d’huîtres, que l’on déguste avec une vue imprenable sur la Dune du Pilat.
A Piraillan, rencontre avec une figure locale !
Petite balade digestive dans le village de Piraillan. Nous avions donné rendez-vous à Véronique, figure du village ! Si elle accompagne souvent son mari Luc, lui-même ostréiculteur pour travailler sur les parcs, ce qu’elle préfère Véronique, c’est emmener en balade les vacanciers dans le village !
Durant la balade, nous apercevons d’ailleurs une 3ième cabane tchanquée du Bassin d’Arcachon ! C’est une petite exclusivité, et même si celle-ci est moins connue (Le Pitey, de son petit nom), elle n’a rien à envier à ses deux cousines de l’île aux Oiseaux.
Comme nous l’avons fait, chacun peut s’arrêter à sa cabane pour une balade dans le village, et découvrir les détails du métier d’ostréiculteur. Derrière le fouillis habituel des cabanes, on apprend l’utilisation de chaque machine, des tuiles chaulées, et des collecteurs… Mais on ne vous donnera pas plus de détails, car de toute manière, on vous le raconterait moins bien que la pétillante Véronique !
Petite cerise sur le gâteau, Véronique et Luc nous emmènent en amis à bord de leur chaland pour un tour sur l’eau. Même à marée haute, nous arrivons à apercevoir leurs parcs à huitres à certains moments. Quel bonheur !
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